–
En 1729, Handel se rend à Halle pour rendre une dernière visite à sa vieille mère. Selon la légende, il découvre chez elle un recueil de courts poèmes du pasteur Heinrich Brockes publié en 1721 et exaltant les beautés de la Nature, considérées comme la manifestation de la bonté du Créateur. De retour à Londres, il les met en musique avec une grande sensibilité dans ses Neuf Airs allemands pour voix de soprano et instrument concertant, rare exemple chez lui de l’usage de sa langue maternelle.
George Frideric Handel (1685-1759)
Air Künft’ger Zeiten eitler Kummer pour soprano, dessus instrumental [violon] et basse continue, HWV 202
Air Die ihr aus dunkeln Grüften pour soprano, dessus instrumental [violon] et basse continue, HWV 208
Johann Sebastian Bach (1685-1750)
Bourrées I & II, de la Suite pour violoncelle seul nº 3 en do majeur, BWV 1009
George Frideric Handel
Air Süsse stille, sanfte Quelle pour soprano, dessus instrumental [flûte] et basse continue, HWV 205
Air Das zittern Glänzen pour soprano, dessus instrumental [flûte] et basse continue, HWV 203
Sonate en trio pour flûte, violon et basse continue en si mineur, HWV 386
Andante – Allegro – Largo – Allegro
Air Süßer Blumen Ambraflocken pour soprano, dessus instrumental [violon] et basse continue, HWV 204
Air Flammende Rose, Zierde der Erden pour soprano, dessus instrumental [flûte] et basse continue, HWV 210
Jessica Korotkin (1994-)
Allemande de la Suite pour violoncelle seul en mi mineur
George Frideric Handel
Air Meine Seele hört im seehen pour soprano, dessus instrumental [flûte et violon] et basse continue, HWV 207
Marie Magistry, soprano
Joanna Marsden, traversière baroque
Guillaume Villeneuve, violon baroque
Jessica Korotkin, violoncelle baroque
Sylvain Bergeron, théorbe